Le cinéma hongkongais est un des quatre courants du cinéma chinois, avec celui de la Chine continentale, de Taïwan et de Singapour. Étant une ancienne colonie britannique, Hong Kong a bénéficié d'une liberté économique et politique que n'avaient pas la Chine continentale et Taïwan. Elle est devenue un centre de production cinématographique pour le monde sinophone. Pendant des décennies, Hong Kong a été le troisième producteur de films après Hollywood et Bollywood. Malgré la crise du milieu des années 1990, et le retour à la souveraineté chinoise en 1997, les films hongkongais ont gardé leur identité et continuent de jouer un rôle important sur la scène du cinéma mondial, même si la plupart des cinéastes et comédiens ont préféré poursuivre leur carrière aux États-Unis, comme John Woo.
Le cinéma de Hong Kong a longtemps été associé à un nom, celui de Bruce Lee, et à un genre, le kung-fu (La fureur de vaincre en 1972). Pendant les décennies 80 et 90, c'est souvent Jackie Chan, acteur chinois, qui reprend le flambeau (Le flic de Hong Kong). Un nouveau cinéma se développe dans les années 2000 autour d'une technique plus pointue et d'un style visuel plus sophistiqué avec notamment des effets-spéciaux modernes. Les genres sont mélangés et tendent vers plus de sensationnel: comédie, supernaturel, sexe, et surtout action se retrouvent souvent dans un même film (Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark ou Sparrow de Johnnie To).